Le contrôle de la population de plusieurs espèces d’animaux et plantes est devenu une opération prioritaire dans la société moderne afin de maintenir la pratique ou l’intégrité de certaines activités.
Toutefois, la prolifération des rats est directement corrélée à différents facteurs liés à l’infrastructure sanitaire et à l’hygiène publique existantes dans les zones généralement urbaines. Leur éradication nécessite souvent l’intervention d’agents qualifiés dans la lutte contre les nuisibles pour garantir la réussite de l’opération, stériliser les lieux et prévenir une éventuelle résurgence.
La dératisation est un service notamment proposé par des entreprises professionnelles, dont le fondateur et les membres doivent être armés des compétences nécessaires avant d’être en droit d’exercer officiellement.
Dératiser : répondre aux prérequis
- Les formations obligatoires
Le traitement des nuisibles à travers une Désinfection, Dératisation ou Désinsectisation (3D) figure parmi un plan de sanitation appliqué sur les habitations et entreprises afin de limiter la croissance de leur effectif. Les missions imposent la possession d’aptitudes permettant à l’entrepreneur de mettre en place sa société, et celui-ci est en mesure de les obtenir en suivant des formations particulières.
En effet, le domaine de la 3D demande l’obtention d’un Certificat d’Aptitude Professionnel (CAP), ou d’un Brevet d’Etudes Professionnelles (BEP) en entretien et en hygiène pour bénéficier des connaissances essentielles à la pratique du métier. Alternativement, le dirigeant peut passer un Bac professionnel en environnement et en hygiène, ou décrocher le Certiphyto dans l’intention de prouver son savoir-faire au démarrage de l’entreprise.
La réussite à ces formations permettra à l’aspirant de postuler au Diplôme d’Applicateur de Produits Antiparasitaires et Assimilés (DAPA) ou le CEPA aux termes de son parcours pour pouvoir exercer la profession avec son entreprise.
- Les formations secondaires indispensables
En complément des études autorisant à dératiser en tant que professionnel, l’adepte devra également suivre un apprentissage en risques chimiques et en électricité. La maîtrise des installations électriques et les risques apparentés à l’usage de produits causant des réactions chimiques potentiellement dangereuses est par conséquent fondamentale.
Il faut en plus souligner que la possession du Certificat d’Aptitude à la Conduite en Sécurité peut être exigée aux dératiseurs lorsqu’ils sont appelés à intervenir sur des chantiers avec des véhicules spécialisés. Par ailleurs, obtenez plus d’informations sur les sites mis en place par des entreprises expertes en dératisation.
Les compétences d’un dératiseur professionnel
Les qualifications anti-nuisibles d’un spécialiste de la dératisation ne sont pas toutes acquises au cours d’une formation, mais ce dernier est en revanche capable de les assimiler à travers l’expérience. En outre, le dératiseur devra perfectionner les méthodes d’élimination et de captures des rongeurs apprises pendant ses études.
Cette amélioration des performances est par ailleurs, essentielle si le chef d’entreprise doit coordonner un travail en équipe, en rajoutant que ce dernier sera tenu de démontrer ses capacités à utiliser des outils inhérents à la profession. Par exemple, l’usage d’accessoires digitaux ou informatiques dans le cadre d’une mission est nécessaire afin d’appuyer la pertinence des techniques mises en œuvre, et donnent en plus la possibilité de conseiller le client sur place.
Du plan personnel à la création de l’entreprise
L’exercice d’une occupation anti-nuisible requiert aussi un investissement important sur le plan personnel du dératiseur. L’individu sera tenu de maintenir une excellente condition physique suite à la diversité des zones d’intervention, et il peut être amené à travailler en hauteur ou dans un endroit restreint tout en restant debout sur une période relativement longue. De plus, l’entrepreneur ne doit pas éprouver de phobies animaliers ou être sensible aux matières chimiques même s’il porte des EPI.
La création de l’entreprise de dératisation sera accompagnée de la détention du Certibiocide et de la souscription d’une assurance responsabilité civile. En addition, le choix du statut juridique de l’établissement définit le règlement à suivre concernant le traitement des déchets (EIRL, EURL, SASU, etc.).